Entre ses plages de sable blond, sa myriade d’îlots et sa vie animée toute l’année, Carantec, cité balnéaire historique au cœur de la baie de Morlaix peut assurément se revendiquer petit coin de paradis.

Une nature préservée

Pour apprécier le charme de Carantec – ou Karanteg –, une première balade s’impose le long du fameux GR34, le sentier des douaniers qui serpente sur les côtes bretonnes. Elle vous mènera par le Cosmeur, le Kélenn, la Grève de Pors-Pol, la Grève-Blanche, la plage du Port, la Grande Grève, ou encore jusqu’à l’île du Callot, accessible uniquement à marée basse lorsque la chaussée submersible se découvre.

Tadornes de belon, grands cormorans noirs, petites sternes vives, pingouins torda, plongeons ou guillemots, fous de Bassan et tout le peuple des petits échassiers – pluvetier, bécasseau, gravelot ou tournepierre… ce sont près 60 000 oiseaux qui, grâce à la richesse et la variété des fonds marins, nichent et hivernent dans la réserve ornithologique des îlots préservés de la Baie de Morlaix

La plage du Penquer et la pointe du Cosmeur
Aigrette garzette
L’île Noire, le fort du Taureau depuis la pointe de Barnenez

Une station balnéaire cotée

À la fin du XIXe siècle, Carantec petit village de pêcheurs, d’agriculteurs et de constructeurs de bateaux se transforme peu à peu en station balnéaire. À partir de 1920, le tourisme se développe et le nom de Carantec dépasse les limites du Finistère et de la Bretagne.
Afin de loger et nourrir « les baigneurs » comme on les nomme à l’époque, de nombreux hôtels et pensions de famille voient le jour.
Le développement du réseau ferré, la construction du viaduc, l’arrivée en gare de Morlaix et la ligne Morlaix-Roscoff avec la halte à Kerichard en Henvic attirera bientôt des visiteurs de France entière séduits par la beauté des paysages et la douceur du climat.

Un établissement bientôt centenaire

Construit en 1925, et proposant 30 chambres en 1938 – de 30 à 40 Fr –,  un temps utilisé durant la guerre comme hôpital par l’armée américaine, l’hôtel de la Falaise est acheté par Patrick Jeffroy en 2000. En quelques mois, il est métamorphosé en un nouvel établissement de 12 chambres – l’hôtel de Carantec –, et dont le restaurant obtiendra bientôt une puis deux étoiles au guide Michelin.

Un patrimoine historique d’exception

Construit au XVIe siècle par les habitants de Morlaix pour protéger la ville des pillages anglais, le château du Taureau fût restauré et agrandi par Vauban, à la demande de Louis XIV. Il assuma alors successivement les fonctions de défense, de prison, de résidence secondaire, puis d’école de voile avant d’être menacé par la ruine au début des années 80.
La découverte de ce fort à la mer est un véritable voyage au cœur de l’Histoire.

Des vacances toniques

Les amateurs de sports nautiques – voile, aviron, plongée, kayak, paddle, marche nautique… – trouvent dans cette baie abritée un terrain de jeu idéal.

Protégé des vents dominants, le Golf de Carantec propose un parcours de 9 trous homologués, ouvert aux joueurs de tous niveaux.

Entre Pen-al-Lann et le Ménéyer, le Tennis-club des Deux-Baies dispose de huit terrains – trois en terre-battue et cinq en dur –, dont deux couverts.

Le fort du Taureau